Lions, girafes, et thé à la menthe...

En allant chez Deyrolles hier, on a parlé de la grande Gallerie de l'évolution au jardin des plantes, et du coup, aujourd'hui, on a pas pu résister à l'envie d'aller se plonger dans cet univers sombre et mystérieux .

Pour ceux qui ne connaîssent pas et qui aiment les cabinets de curiosités et les lieux étranges et magiques comme moi, c'est l'endroit idéal.

Tous les animaux marins, terrestres, les insectes et les oiseaux y sont représentés, la plupart en taille réelle. Certain sont de vrais spécimens empaillés (après leur mort naturelle), d'autres sont reproduits de manière incroyablement réelle.

l'ambiance du lieu est théatrale, avec cette immense verrière occultée, et ces coursives en bois et métal sur 3 étages...Le lieu est aussi grandiose que l'exposition elle même.

J'aime tout particulièrement la salle des animaux disparus...

Pour tout savoir sur le lieu: Muséum national d'histoire naturelle

Pour terminer la journée en beauté, un stop (long quand même le stop) en face...à la Grande Mosquée de Paris, pour déguster un thé à la menthe dans un patio marocain couvert de mosaïques blanches, super agréable quand il fait chaud et qu'on en a marre du bruit de la ville...à déconseiller le samedi je pense que c'est pas praticable.

Cabinets de curiosités...

Aujourd'hui, ballade avec ma copine Eva de l'autre côté de la Seine (mais si vous savez cette partie méconnue de Paris où se trouvent la gare Montparnasse et le Isabel Marant de la rue Jacob...haha).

Nous avions envie de faire l'exposition "Les Vanités" au musée Maillol (61 rue de Grenelle).

("Les vanités", sont à la base des tableaux baroques représentant l'incosistance de la vie humaine en mettant en scène la mort sous forme de crâne humain, avec des éléments bien particuliers, comme un livre ouvert (symbole de la fuite de la connaissance), des fruits ou des fleurs (symboles de la beauté)...etc)

Il y a quelques pièces intéressantes (Damien Hirst, Basquiat, Nicolas Rubinstein, Wilkin, Caravage...), mais dans l'ensemble la mise en scène est compliquée, sans véritable lien conducteur, cher (11 euros) et pour tout dire, assez moche.

Ils ont mis des éspèces de rideaux irisés blancs de boite de nuit partout, certaines oeuvres sont presque cachées, et d'autres posées dans un coin sur des pauvres planches, comme si la mise en place n'était pas encore terminée.

Bref, pour moi qui pense que l'ambiance générale d'une expo contribue à me faire rêver et voyager, bah là, c'est raté.

Après toute cette joie et cette gaieté emmagasinées (!!!), on est allé faire un petit tour chez Deyrolles, lieu magique et mystérieux, dans lequel on se sent une soudaine envie de devenir botaniste et d'aller observer les papillons en Amazonie, avec de grosses malles en cuir sanglées et dans une robe blanche 1900...!!!

J'ai flashé sur plusieurs affiches d'anatomie (on continue donc la journée squelettes!!!), mais j'ai rien acheté parce que bon, voilà quoi.
(photos empruntées sur le site de Deyrolles)

Matte Stephens

C'est exactement le genre de découverte qui me fait faire un hooooooo de bonheur toute seule chez moi.

Ce peintre de 34 ans qui vit à Portland dans l'Oregon a un univers plein de poésie et d'humour, aux touches rétro très 50's ou 60's, qui me font penser aux ambiances festives du New York de "Breakfast at Tiffany's", ou à l'inimitable Mr Hulot en version revisitée.

Le monde de l'enfance n'est jamais très loin ( le monsieur a d'ailleurs travaillé pour Disney dixit sa bio), et pourtant, l'humour est moqueur et décallé, presque british. (je pense à ce titre

"Alfred was obviously underdressed for his induction into the Adventurers Hall of Fame" et la toile représente un homme vêtu d'une tenue de plongée qui essaye de rentrer dans un club select...)

Je me suis offert "Central Park", et je suis transportée en un coup d'oeil de l'autre côté de l'atlantique.

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Matte Stephens Matteart's shop sur etsy, une impression 33x48cm pour 60 $, soit 46 euros. Comptez les frais de port en plus depuis les Etats Unis.